lundi 23 mars 2020

Impermanence

"Apprenons que le bonheur ne dépend pas des circonstances".  Milarépa.

La vraie liberté ne dépend pas des évènements extérieurs... L'expérience actuelle nous jette l'impermanence en plein visage et nous oblige à nous défaire de nos habitudes. Prenons-la comme une chance. L'adaptabilité est la plus grande force de l'être humain.

"L'habitude nous fait percevoir notre environnement et nous-même comme des entités solides, réelles et durables. Nous n'avons pourtant pas besoin de faire un gros effort pour admettre qu'il n'y a pas un seul élément de tout ce qui nous entoure qui soit exempt de changement....
La résistance au changement nous met en décalage avec la réalité".  Y. Mingyour.

"Tant que nous n'avons pas admis la vérité de l'impermanence, l'ignorance et la confusion assombriront nos jours.
Nous sentir en sécurité, soutenus, nous semble comme un ilot d'un territoire mental familier accoutumé aux perceptions erronées.
Tout ce qui attire notre attention sur le changement nous aide à comprendre avec plus de stabilité que l'impermanence est un état immuable de notre vie. En tant que voie de la libération, la reconnaissance intellectuelle de l'impermanence doit s'associer à une expérience incarnée; il nous est alors plus facile de cesser de nous cramponner à ce que nous ne pouvons pas posséder, qu'il s'agisse de notre propre corps ou celui d'êtres que nous aimons, de notre rôle ou de notre prestige." Y. Mingyour.

Apprendre, comprendre la vacuité, l'espace intérieur et la méditation est en soi une bonne chose, utile. Mais l'expérimenter dans sa chair et son corps, ses émotions et ses perceptions, enrichit de façon bien plus réel la connaissance de soi et du monde.

"L'interstice entre les pensées, comme entre les respirations ou les humeurs nous rappelle que les nuages ne sont que des soucis superficiels et temporaires et que le soleil brille, que nous le voyions ou non. Prendre note de cet interstice nous fait découvrir un esprit qui ne cherche pas à s'accrocher à une histoire de perte ou d'amour, à une étiquette de gloire ou d'infamie, ou à une maison, une personne, un animal familier. C'est la conscience affranchie des fausses perceptions (qui nous enferment dans des cycles répétitifs)." Y. Mingyour.

"La joie est en tout, il suffit de savoir l'extraire". Confucius.

Le lever du soleil est magnifique, les fleurs de printemps sentent divinement bon et le chant des oiseaux accompagne cette retraite de silence et de méditation... Profitons-en !



lundi 16 mars 2020

Chronique d'une pause annoncée

                                Les épines ont aussi des roses.

N'ayant momentanément plus la possibilité de donner mes cours de yoga, faute de salles (interdites) et d'élèves (confinés et apeurés), je vous invite à une pause printanière :
Prenez soin de votre corps, reposez-vous;
Prenez soin de votre âme, méditez...

N'ayez pas peur, prenez patience et surtout, prenez le risque de VIVRE.

LA PEUR DE VIVRE:
En naissant, nous prenons le risque de mourir. Ensuite, le seul autre risque est celui de vivre. Visiblement, c'est ce dernier qui pose problème. Les gens sont parfois tellement englués dans leur petite routine, triste et monotone, que le moindre évènement, même néfaste et maléfique, les réjouit jusqu'à l'extase: enfin, ça bouge !
L'oeil rivé à leur écran, ils entendent les catastrophes s'enchaîner, empirer... en boucle... attendons encore un peu: peut-être y aura t'il plus grave encore.... une guerre, une fin du monde !?!
Chouette, l'occasion de s'entr'aider..., ou de régler ses comptes et de s'entre-tuer.
Ah! perverse est l'âme humaine qui se réjouit du malheur et se complait dans la peur.
Réjouissez-vous de chaque rayon du soleil, de chaque bouffée d'air pur et remerciez les épines d'avoir des roses.
 

vendredi 13 mars 2020

Défense humanitaire

Bien entendu, l'expo sur l'Inde et la conférence sur le yoga sont maintenues : samedi 14 mars à la salle des fêtes de Brannens de 10H à 18H. Merci à tous les courageux.