Elargissons notre champ de vision : nous ne sommes pas le centre du monde, mais une petite partie du Grand Tout.Notre rôle est certes très important pour l'équilibre universel, mais prenons conscience que, à l'instar de chaque cellule de notre corps, nous naissons, vivons, puis mourons. Ce mouvement cyclique et perpétuel permet la stabilité de l'univers. Notre rôle est donc de vivre, de transmettre, puis de céder la place.
Il est alors évident, d'une part que nous ne pouvons vivre que dans le présent, notre futur étant fini ;
d'autre part seulement en association, en collaboration avec les autres (cellules/êtres) sans qui nous ne sommes rien.
L'unique question individuelle pourrait être : comment puis-je collaborer à l'élévation du Grand Tout?
Certainement pas en détruisant les autres (cellules/êtres) mais plutôt en les aimant et se réjouissant de leur santé qui renforce la nôtre ;
Certainement pas en rivalisant ou en les jalousant : une cellule de nez peut-elle être jalouse d'une cellule d'orteil ? A CHACUN SA PLACE !...
C'est sans doute là que se situe l'altruisme ; dans la contribution au bonheur des autres, nous trouverons notre propre bonheur. Un bonheur non-égoïste, indivisible ; un bonheur global, universel.
Et cette faculté est "innée" ; elle nous attire et nous interpelle, mais nous n'entendons qu'un lointain murmure étouffé par les tissus mentaux dont nous sommes emmaillotés et les masques mis par la société dès notre naissance.
Mais c'est bien ensemble que nous avançons, ensemble que nous construisons.
Pour percevoir cette "construction", cet édifice dont nous sommes une pierre, nous sommes doté d'un corps sensitif et d'un esprit : ce sont nos outils, servons-nous en et surtout prenons-en soin !
BAS LES MASQUES ! Retirons nos oripeaux et avançons tels que nous sommes: unis, nus et beaux.
Véronique
