lundi 4 août 2025

Le cri (écologie de l'être)

2 fléaux actuels : l'habitude, qui empêche la réflexion et la pensée propre, et le sacrifice de la nature au prétexte d'économie.

HABITUDE/ADAPTATION :

 Tout ce que l'on fait par habitude nous rapproche de la mort. C'est la fin de notre capacité de réflexion, de pensée, de choix. Ce qui a permis la survie de l'être humain depuis toujours, c'est son pouvoir d'adaptation, donc de changement, de modification en laissant tomber ses habitudes.

Tout d'abord, il s'agit de prendre conscience de ses "habitudes", de tous ces actes automatiques, sans réflexion, qui rassurent souvent parce qu'ils sont "connus". La peur du changement, de cet inconnu peut paraître paralysante et, en tous cas, demander un effort. C'est pourtant le seul moyen d'évoluer. La prise de conscience de chaque acte, de chaque pensée selon nos propres convictions est notre plus grande force; notre libre arbitre la seule façon de se sentir "vivant". 

 

 

Je remarque de plus en plus de personnes ne réfléchissant plus, suivant le mouvement de foule tels de petits moutons dociles galopant vers le précipice, endormis, courant vers la mort. Réveillez vous ! Cessez de dire "C'est comme ça, on n'y peut rien". Vous pouvez tout, il ne tient qu'à vous ! Vous avec un tout petit effort et un peu de courage. Celui de vous rappeler que vous avez une âme et que vous êtes libre de penser, d'agir et de changer. Cessez de compter sur "les autres", de faire comme "les autres". Ne vous endormez pas, VIVEZ !


 "Vivre, c'est être utile aux autres".    (Sénèque)


 ECONOMIE/ECOLOGIE

"Ecologie vraie : La conscience ne peut se soustraire à une éthique de l'amour et du respect pour toute vie. Il faudra que la philosophie abandonne l'ancienne éthique aux limites étroitement humaines et qu'elle reconnaisse la valeur d'une éthique globale, élargie au-delà de l'humain."     (A. Schweitzer)

 La plus grande débâcle de notre monde est due au fait d'opposer écologie et économie. Notre survie en tant qu'être humain et celle de notre pauvre planète dépend pourtant bien uniquement de l'écologie, et non de l'économie.  

 Un proverbe indien dit :"Lorsqu'ils auront coupé tous les arbres, pêché tous les poissons et pollué toutes les rivières, alors, ils comprendront que l'argent ne se mange pas."

Que ferons nous de tout cet argent lorsque nous serons morts ? Que deviendra l'être humain, à part des morts riches ?

Détruire la nature, les arbres, les océans, notre vital oxygène, c'est détruire l'Homme. Couper les arbres pour construire d'autres routes, d'autres autoroutes, davantage de lignes de chemins de fer; dynamiter des pans de montagne pour bâtir d'énormes barrages, creuser des carrières : c'est détruire la planète, la vie.

Que ferons nous de ces autoroutes quand la planète sera morte ?

Nous pouvons cesser de polluer, nous pouvons prendre soin de notre planète, comme nous pouvons cultiver sans pesticide et manger sain. C'est à notre portée, à tous. Nous gagnerons certes un peu moins d'argent, mais nous serons vivants. Nous pouvons réfléchir, agir et apporter notre petite pierre à l'édifice, plutôt que de laisser faire, laisser d'autres décider.


Hubert Reeves disait :" Le pire devant l'horreur, c'est de ne rien faire, de n'avoir rien à dire."

Alors voilà : je vous le dis, je vous l'écris, je vous le crie.